2) Biosynthèse des hormones


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L’iode contenu dans différents produits faisant partie de notre alimentation tel le sel NaI est absorbé par l’organisme. Il se retrouve alors dans les vaisseaux sanguins. Au niveau de la thyroïde,  les cellules folliculaires captent l’iode transporté par voie sanguine.

 L’iode est ensuite stocké dans le colloïde avec la thyroglobuline, protéine synthétisée par les cellules folliculaires à l’origine de la synthèse d’hormones thyroïdiennes composée de tyrosines.  De plus, lorsque l’hypophyse stimule la thyroïde par le biais de la TSH,  la thyroglobuline (Tg) et l’iode stockés sont alors utilisés par les cellules folliculaires dans la synthèse des hormones T4 et T3. Cette synthèse se fait sous l’action de catalyseurs biochimiques, les peroxydases qui transforment l’ion iodure I- en di-iode I2.

Ensuite, les tyrosines de la thyroglobuline subissent une iodation. On obtient alors soit une mono-iodotyrosine (MIT : un seul atome d'iode par tyrosine) ou une di-iodotyrosine (DIT : deux atomes d'iode par tyrosine). Ce sont les précurseurs des hormones thyroïdiennes T3 et T4.

 

structure-mono-iodotyrosine.jpg  structure-di-iodotyrosine.jpg

 

Il y a ensuite un assemblage : si deux di-iodotyrosines s'associent, il y a formation de l'hormone tétra-iodothyronine T4 (ou thyroxine). S'il y a couplage entre une mono-iodotyrosine et une di-iodotyrosine, on obtient l'hormone tri-iodothyronine T3. On note que la T3 peut aussi être synthétisée à partir de la T4 par les tissus non thyroïdiens.

structure-t4.jpg  structure-t3.jpg

La formation de ces hormones est sous le contrôle de l'hypophyse, qui sécrète elle-même la thyréostimuline (ou TSH).

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