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Conclusion

         Nous avons ainsi observé les différents dysfonctionnements de la thyroïde: on remarque alors à l'échelle du phénotype macroscopique des symptômes comme l'apparition d'un goitre ou encore une prise/perte de poids importante. 

On cherche donc à déterminer la nature de ces dysfonctionnements par la scintigraphie à l'iode 123. L'iode 123 radioactif  se fixe sur l'organe en suivant la synthèse hormonale thyroïdienne : grâce à une gamma-caméra couplée à un ordinateur, on obtient une image à la fois morphologique et fonctionnelle de la thyroïde. On remarque alors sur l'image obtenue la présence de nodule(s) froid(s) et/ou chaud(s) caractéristiques du dysfonctionnement observé: cela résulte donc d'une hypothyroïdie ou d'une hyperthyroïdie.

Plusieurs hypothèses peuvent être émises: ces dysfonctionnements ont pour origine soit un dérèglement de l'hypothalamus (sécrétant la TRH qui stimule l'hypophyse), un dérèglement de l'hypophyse qui dirige la production d'hormones thyroïdiennes par le biais de la TSH, ou alors une production d'anticorps reconnaissant les cellules folliculaires comme étrangères à l'organisme.

 

Heureusement, des traitements existent notamment pour l'hypothyroïdie où l'on préscrit au patient une dose quotidienne d'hormones thyroïdiennes à ingérer sous forme de comprimés, afin de compenser l'insuffisante production hormonale. 

 Dans le cas d'une hyperthyroïdie, on préconise un traitement aux médicaments antithyroïdiens, permettant de ralentir la synthèse des hormones, ou à l'iode 131. L'iode radioactif détruit une partie des cellules thyroïdiennes, de sorte que la glande thyroïde produise moins d'hormones.

 

t3-liothyronine.jpg