3) Les dysfonctionnements

Tout d'abord, cette vidéo présente de façon simplifiée les dysfonctionnements de la thyroïde :

 

Si la vidéo ne se lance pas automatiquement au bout de quelques secondes, c'est que l'ordinateur ne possède pas le programme adéquat. Veuillez dans ce cas cliquer sur le lien Youtube ci-dessous (nécessite une connexion Internet) :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=yek17itku3I

 

 

Comme indiqué précédemment, l’hypophyse est une glande qui envoie un signal par le biais de la TSH, afin de stimuler l’organe thyroïdien lorsqu’il ne produit pas assez d’hormones thyroïdiennes. Au contraire, si le taux de T3 et T4 est trop important, la TSH est mise au repos. Cependant, il existe des dysfonctionnements sur la régulation de ces hormones présents majoritairement chez les femmes et/ou les sujets jeunes.

 

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REGULATION:

 

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On distingue alors plusieurs cas :

 

L'hyperthyroïdie :

C’est la conséquence d'un hyperfonctionnement de la thyroïde, entraînant une surproduction d’hormones thyroïdiennes. Elle se manifeste par un pouls accéléré et irrégulier, une perte de poids et un manque d'appétit, de la fatigue et des problèmes de sommeil, de la nervosité et des sautes d'humeur.

L'hyperthyroïdie peut être diffuse, d’où la formation de goitre, qui la plupart du temps se manifeste par la maladie de Basedow. C'est la forme la plus courante de l'hyperthyroïdie.

La maladie de Basedow est une maladie auto-immune de la thyroïde. La personne atteinte produit des anticorps anormaux dirigés contre les cellules folliculaires de la thyroide. Plutôt que de détruire ces cellules, ces anticorps reproduisent les effets de la TSH et stimulent continuellement la libération d'hormones thyroidiennes, provoquant une hypertrophie (un goitre) de la thyroide.

goitre.jpg Exemples de personnes atteintes de la maladie de Basedow basedow-goitre.jpg


 

Existe aussi l'hyperthyroïdie nodulaire : une seule partie de la glande est hypersécrétante, soit par la présence d’un adénome toxique (un nodule) ou bien par la présence de plusieurs nodules (goitres multinodulaires hétérogènes toxiques).

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L’hypothyroïdie :

L'hypothyroïdie est la conséquence d’une insuffisance de fabrication d’hormones thyroïdiennes. Les symptômes du patient sont un ralentissement psychomoteur et d’une prise de poids incontrôlée. Il peut manquer d'énergie, jusqu'à présenter un véritable syndrome dépressif. La fatigue est majeure et les crampes sont fréquentes et douloureuses.

L'hypothyroïdie peut être due à une thyroïdite de Hashimoto. Cette maladie auto-immune provoque la destruction de la glande thyroïde par le système immunitaire.

Elle peut aussi avoir pour origine un traitement qui altère la glande thyroïde : un traitement à l'iode 131 radioactif pour soigner une hyperthyroïdie ou une chirurgie pour enlever la glande thyroïde (en raison d'un nodule, d'une tumeur ou d'un cancer à la thyroïde) engendre une hypothyroïdie permanente dans environ 80 % des cas.

Enfin, dans certains cas, l'hypothyroïdie peut être due à un mauvais fonctionnement de l'hypophyse, qui ne stimule pas assez la thyroïde.

Il y a aussi formation de goitre lorsque la glande ne sécrète plus ou pas assez d'hormones : l'hypophyse augmente sa sécrétion de TSH. Cette hormone hypophysaire hyperstimule la glande qui grossit mais qui ne parvient pas  à augmenter sa synthèse d'hormones thyroïdiennes.

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La thyroïde présente donc parfois des dysfonctionnements qui peuvent être nuisibles à la santé. Afin d'avoir une représentation morphologique et fonctionnelle de la glande, on aura recours à une technique d'imagerie médicale : la scintigraphie.